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Les coopératives, juin 2013

dimanche 9 février 2014

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Les coopératives, des formes alternatives et humaines d’organisation du travail et de l’économie

Tel est le titre que nous avons donnée à une soirée film-débat de début d’été, en plein air sur la terrasse du bar « la Taverne de Pan » à Embrun. Une cinquantaine de participants ont répondu à notre invitation.

La soirée a débuté par une introduction de Robin, trésorier de l’association, dans l’objectif de présenter l’association et la soirée (pourquoi nous avions envie d’organiser une soirée sur ce thème, présentation des différents types de coopératives existantes dans leur contexte historique et avec leurs fondements éthiques ; et déroulement de la soirée).

- Première partie de soirée : projection de trois films sur trois sociétés coopératives :

Deux films d’une dizaine de minutes produits par l’Avise [1] présentant la création et le fonctionnement de la Coopérative d’Activités et d’Emplois « Gers Initiatives » et la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) des Ocres du Roussillon (Okhra) ont d’abord été diffusés.

Nous avons ensuite projeté un troisième film de Damien Maheu sur la SCIC qui gère la « Péniche Cancale », lieu culturel dijonnais qui propose des concerts et spectacles ainsi qu’un service de bar et restaurant sur une péniche. Ce film permet de comprendre le montage du projet et le fonctionnement de la SCIC tout en présentant le lieu de manière attractive (extraits de spectacles, concerts, etc.).

-  Deuxième partie de soirée : échanges et débats :

La deuxième partie de la soirée a été introduite par Thomas qui a lancé les échanges entre les différents intervenants invités :

- Matthieu Beth et Yann Soulié, associés et co-gérants de la SCOP d’éco-construction Eco2scop basée à Embrun ;
- M. XXX, de la Coopérative d’Activité et d’Emplois Coodyssée basée à Chorges ;
- Jean-Jacques Horem, ancien associé et co-gérant d’une SCOP d’éco-construction il y a une vingtaine d’années.

Les différents intervenants ont lancé le débat en exprimant leur vécu et expérience propres du travail en coopératives.

L’organisation du travail peut être très différente d’une coopérative à une autre, à la fois en fonction de sa taille, et des travailleurs. Mais pour tous, elle favorise une implication de chacun, avec une responsabilité partagée, une motivation accrue (par rapport au salariat dans une entreprise classique), pour un but commun : favoriser la bonne marche de l’entreprise, pour l’intérêt de tous (et non maximiser le profit pour l’avantage d’une minorité patronale ou d’actionnaires ; le bénéfice étant en priorité alloué au travail et à l’entreprise, et non au capital).

Ainsi, les coopératives permettent une solidarité dans le travail pour un bénéfice partagé : salaire équitable, décisions prises en commun (principe un homme=une voix), construction de l’entreprise ensemble (et non malgré soi ou à l’insu du salarié).

Des questions sur la répartition des rôles, des tâches, des temps de travail ont été posées. Elles sont également propres à chaque coopérative, mais ces différents points sont possibles : temps partiel, partage des tâches (par exemple, comptabilité/terrain), et roulement des rôles (par exemple, choix d’un porteur de projet pour un temps/projet donné).

En fin de débat, des questions sur les monnaies locales ont permis d’élargir le débat au delà des coopératives.

Notes

[1Agence d’ingénierie et de service pour entreprendre autrement