Le photovoltaïque peut être développé dans deux directions conjointement : d’un côté les toitures de particuliers avec un enjeu d’amélioration thermique du bâtiment qui les supporte ; de l’autre côté des toitures publiques ou de bâtiments recevant du public, avec comme corollaire l’aspect pédagogique de l’installation.
Nous travaillons actuellement à identifier et caractériser un panel de toitures qui nous servira de base pour un premier projet : l’idéal serait d’arriver à un minimum de 20 ou 30 toitures d’ici l’automne, qui seraient soumises à étude de faisabilité dans le but d’en retenir les plus intéressantes. Pour l’instant, les visites que nous commençons à faire nous permettent de passer les premiers filtres techniques : présence de masques, surface et orientation des pans de toiture, éloignement du réseau, nature de la couverture, état de la charpente, etc.
Plusieurs options s’offrent à nous, mais la construction de notre modèle économique fait ressortir quelques impératifs : notamment, le mécanisme du tarif de rachat obligatoire rend les toitures de 9kWc très intéressantes ; au-dessus, les temps de retour économiques deviennent très longs, à moins de s’approcher de 36kWc (sur de grandes toitures donc, d’environ 250 m² de pan sud).